Date

Exposition du 8 janvier au 17 avril 2022

Lieu

Musée de la photographie GoEun à Busan

16, Haeundae-ro 452beon-gil, Haeundae-gu, Busan

Plus d’information

+82-51-746-0055

Site Internet

Le Musée de la photographie GoEun à Busan organise une exposition de groupe de 6 photographes de la célèbre agence française MYOP. Intitulée « La Carte n’est pas le territoire », l’exposition est ouverte au public du 8 janvier au 17 avril 2022.

Sur les traces des grands écrivains américains, Guillaume Binet emmène sa famille en voyage littéraire, tandis que Pierre Hybre se réfugie dans la beauté du paysage naturel, loin de la modernité trépidante. Au travers d’une guerre civile brutale, le passé et le présent s’entremêlent, dans la vision de Beyrouth de Stéphane Lagoutte. Alain Keler retourne dans les Balkans, où un rêve révolutionnaire est devenu un cauchemar. Julien Pebrel se rend au point le plus oriental de l’Union européenne, à l’embouchure du plus long fleuve d’Europe. Et alors que le jour passe dans la nuit, Ed Alcock explore la dualité entre l’homme et la bête.

L’expression « la carte n’est pas le territoire » a été formulée par le philosophe Alfred Korzybski au début des années 1930 pour illustrer la distinction entre la réalité et notre perception de celle-ci. Les membres du collectif de photographes français, l’agence MYOP, ont fait de cette distinction leur leitmotiv. D’une histoire à l’autre, tout au long de leur carrière, chaque photographe s’intéresse, d’une manière ou d’une autre, à la différence entre le monde tel que nous le voyons et le monde tel qu’il est réellement, au-delà de nos yeux fatigués et de nos souvenirs défaillants.

MYOP

MYOP rassemble un groupe de vingt auteurs qui confrontent leurs visions de la photographie contemporaine et leurs interrogations sur le monde d’aujourd’hui à travers les histoires qu’ils racontent.
Depuis la création de l’agence en 2005, la notion de résistance est régulièrement au centre des discussions ; elle s’affirme par la défense d’une photographie documentaire à la subjectivité assumée. Le nom de l’agence est un hommage au poème de Paul Éluard «Mes yeux, objets patients / étaient à jamais ouverts / sur l’étendue des mers / où je me noyais ».