Auteur
Maylis de Kerangal
Editeur
Français : Verticales
Coréen: Open books
Traductrice : YOON Jin
Genre
Roman
Prix
15 800 wons
Date de parution
15.09.2023
À propos de l’œuvre
«Paula s’avance lentement vers les plaques de marbre, pose sa paume à plat sur la paroi, mais au lieu du froid glacial de la pierre, c’est le grain de la peinture qu’elle éprouve. Elle s’approche tout près, regarde : c’est bien une image. Étonnée, elle se tourne vers les boiseries et recommence, recule puis avance, touche, comme si elle jouait à faire disparaître puis à faire revenir l’illusion initiale, progresse le long du mur, de plus en plus troublée tandis qu’elle passe les colonnes de pierre, les arches sculptées, les chapiteaux et les moulures, les stucs, atteint la fenêtre, prête à se pencher au-dehors, certaine qu’un autre monde se tient là, juste derrière, à portée de main, et partout son tâtonnement lui renvoie de la peinture. Une fois parvenue devant la mésange arrêtée sur sa branche, elle s’immobilise, allonge le bras dans l’aube rose, glisse ses doigts entre les plumes de l’oiseau, et tend l’oreille dans le feuillage.»
Biographie de l’auteur
Née en 1967, Maylis de Kerangal a été éditrice pour les Éditions du Baron Perché et a longtemps travaillé avec Pierre Marchand aux Guides Gallimard puis à la jeunesse.
Maylis de Kerangal est l’auteure, aux Éditions Verticales, de cinq romans — Je marche sous un ciel de traîne (2000), La vie voyageuse (2003), Corniche Kennedy (2008), Naissance d’un pont (2010, prix Médicis 2010 ; prix Franz Hessel ; Folio 2012) et Réparer les vivants (2014, dix prix pour ce roman acclamé par la presse et le public ; Folio mai 2015) — ainsi que d’un recueil de nouvelles, Ni fleurs ni couronnes («Minimales», 2006), d’une novella, Tangente vers l’est («Minimales», 2012; prix Landerneau 2012) et du récit À ce stade de la nuit («Minimales», 2015). Elle a publié, chez d’autres éditeurs, une fiction en hommage à Kate Bush et Blondie, Dans les rapides (Naïve, 2007; Folio 2014) et un récit documentaire, Un chemin de tables (Seuil, 2015). Réparer les vivants a été traduit dans plus de trente pays. Il a aussi fait l’objet d’une adaptation cinématographique, tout comme Corniche Kennedy.
[Sources : Verticales (lien)]