Auteur

Jean Clottes

Editeur

Français : Gallimard
Coréen: Youlhwadang

Traducteur : Ryu Jae-hwa

Genre

Archéologie

Prix

20 000 wons

Date de parution

01.02.2022

À propos de l’oeuvre

Les hommes des Temps glaciaires ont pénétré dans les grottes profondes pour y dessiner et s’y livrer à de mystérieuses cérémonies, dont parois et sols portent à l’occasion les traces. Ils ont orné les parois de certains abris où ils habitaient de leurs gravures, peintures et sculptures représentant le plus souvent des animaux. Parfois, ce furent sur des roches isolées dans la nature ou au bord de rivières que des gravures se sont exceptionnellement conservées.
Tenter d’approcher les raisons qui guidèrent ces gens peut paraître une gageure. Nombre de spécialistes esquivent la question du « Pourquoi ? « , lui préférant le « Quoi ?  » (description et étude des thèmes représentés, que l’on veut aussi complètes et « objectives » que possible), le « Quand ?  » (problèmes de datation et de chronologie) et le « Comment » (étude minutieuse des techniques utilisées). Jean Clottes s’est attaqué à cette question.
Après une longue carrière de chercheur essentiellement consacrée à des fouilles archéologiques, surtout en grottes et en abris, qui éclairent les modes de vie des Paléolithiques, il s’est intéressé à leurs croyances et à leurs conceptions du monde, telles qu’elles devaient s’exprimer dans les grottes ornées, bien mieux sans doute que ce que l’on pouvait en saisir dans les outillages et les restes de leurs activités journalières révélés par les fouilles.
Ces dernières, réalisées sur tous les continents l’ont conduit à une réflexion comparative : les Aborigènes d’Australie ou Indiens des Amériques par exemple, ont préservé un état d’esprit, une attitude vis-à-vis de la nature et du monde qui remonte à la nuit des temps. Au cours de ces déplacements, Jean Clottes a rencontré David Lewis-Williams, préhistorien sud-africain qui étudie depuis longtemps l’art, la religion et les coutumes des Boschimans du sud de l’Afrique.
Il eut l’idée que l’art des Paléolithiques, comme celui des artistes San, avait pu être réalisé dans le cadre d’une religion de type chamanique. Une collaboration naquit. C’est, de toutes les hypothèses que Jean Clottes recense dans cet ouvrage pour le grand public, celle qui lui paraît la plus féconde, car elle explique le plus de faits.

Biographie de l’auteur

Conservateur général du Patrimoine, Jean Clottes est expert international pour l’art rupestre auprès de l’ICOMOS et de l’UNESCO.

[Sources : lien]