Auteurs

Mikaëla Le Meur

Editeur

Français : Premier Parallèle
Coréen: Pulbit

Traductrice : KOO Youngok

Genre

Ecologie et environnement

Prix

14 800 wons

Date de parution

15.04.2022

À propos de l’œuvre

Le recyclage est une histoire que l’on se raconte depuis que l’humain observe et interagit avec les mouvements de la nature.

C’est recyclable ? Oui, le logo en atteste. On trie, on jette, avec l’assurance que la chose déchue aura une deuxième vie. Longtemps avant que l’économie circulaire ne fasse disparaître le déchet, Roland Barthes qualifiait les matières plastiques de  » miraculeuses  » par leur capacité à (re)prendre forme à l’infini. À l’heure de l’Anthropocène, le mythe s’est déplacé, mais fonctionne toujours : désormais nous marchons dans des baskets en plastique recyclé  » issu des océans « . Cette pensée abstraite appelle un retour sur terre, et plus précisément dans le nord du Vietnam, dans un village appelé Minh Khai. Chaque jour y arrivent par conteneurs des déchets plastiques venus du monde entier. Au début des années 1990, d’anciens paysans ont commencé à recycler, dans la cour de leur maison, ces matières exportées par les pays développés. Peu à peu, ce village est devenu un  » village plastique « , dont la prospérité est symbolisée par des maisons bourgeoises poussant sur des tas d’ordures. C’est cette histoire que ce petit livre raconte et sur laquelle l’auteure prend appui pour raconter la mondialisation des déchets et notre rapport à leur matérialité.

Biographie de l’auteur

Anthropologue, Mikaëla Le Meur enseigne à l’université d’Aix Marseille. Ses recherches au Vietnam et en France portent notamment sur l’écologie, la ville et la matérialité du politique.

[Sources : lien]