Date

Expositions du 3 septembre au 6 novembre 2022.

Lieux

  • Museum of Contemporary Art Busan (MOCA)
  • Pier 1 du port de Busan
  • Yeongdo
  • Choryang

Plus d’information

L’édition 2022 de la Biennale de Busan se déroule du 3 septembre au 6 novembre au Museum of Contemporary Art Busan (MOCA), au Pier 1 du port de Busan, à Yeongdo et à Choryang, sous le commissariat de Haeju Kim, et le titre « We, On The Rising Wave ».

L’exposition prend Busan comme point de départ, et pour questionner l’histoire de la ville depuis l’ère moderne. La « vague montante » du titre fait référence aux flux migratoires et aux interconnexions de la ville. Cette vague est également une métaphore de la diffusion, dans un contexte de changement technologique rapide, ainsi qu’une référence au paysage vallonné de la région. En s’intéressant aux thèmes des migrations, du travail des femmes, des écosystèmes urbains, du changement technologique et de la localisation, la biennale interroge la possibilité pour différents acteurs de vivre toutes et tous ensemble dans un environnement changeant.

3 artistes de la scène française contemporaine font partie du parcours : Fabien Giraud & Raphaël Siboni, Laure Prouvost, et Tabita Rezaire.

Fabien Giraud & Raphaël Siboni
Fabien Giraud et Raphaël Siboni vivent et travaillent à Paris, et collaborent depuis 2008. Leur travail mêle sculptures, films et performances, et vise à explorer et concrétiser l’hypothèse d’un autre monde. De 2014 à 2022, ils ont travaillé sur la série intitulée The Unmanned, une épopée historique composée de multiples épisodes retraçant une histoire alternative de l’humanité. Ils ont exposé à Mona (Australie, 2019), à la Triennale d’Okayama (2019), à la Biennale de Liverpool (2016), à la Biennale de Lyon (2015), au Casino Luxembourg (2014) et au Palais de Tokyo (2008).
> Museum of Contemporary Art Busan (MOCA)

Laure Prouvost
Née en 1978, à Croix, France, Laure Prouvost vit et travaille aujourd’hui à Anvers, Belgique. Laure Prouvost questionne dans son travail l’existence et l’identité, et invite les spectateurs dans un monde fluide d’affiliations, d’évasions, de sens et de connexions, où les récits authentiques et imaginaires se mêlent. Ses œuvres font souvent écho à quelques motifs récurrents : son grand-père (fictif), qui a disparu en creusant une grotte entre l’Angleterre et l’Afrique ; sa grand-mère, via des céramiques et textiles ; et les pieuvres, qui utilisent leurs bras à la fois pour se déplacer et pour sentir. L’artiste brouille les frontières entre réalité et fiction, en posant un discours sur le genre, le capitalisme et l’environnement. Ses principales expositions personnelles incluent Our elastic arm hold in tight through the claouds (Kunsthal Charlottenborg, Copenhague, 2021) et Deep See Blue Surrounding You, Pavillon français à la 58e Biennale de Venise en 2019.
> Museum of Contemporary Art Busan (MOCA)

Tabita Rezaire
Née en 1989 à Paris, Tabita Rezaire vit et travaille à Cayenne. Le parcours de Tabita Rezaire en tant qu’artiste, yogi ou agricultrice est entièrement orienté vers la manifestation du divin. Le désir de connexion de l’artiste trouve son expression dans ses pratiques interdimensionnelles, qui envisagent les sciences des réseaux – organiques, électroniques et spirituels – comme des technologies de guérison. Embrassant la mémoire numérique, corporelle et ancestrale, Tabita Rezaire puise dans des imaginaires scientifiques et mystiques.
> Pier 1 of Busan Port

Avec le soutien de l’Institut français.