Dates
Exposition du 17 août au 20 octobre 2024
Lieux
- Busan Museum of Contemporary Art
- Busan modern & Contemporary History Museum
- HANSUNG1918
- Choryang House
Plus d’information
« Que pourrait signifier voir dans l’obscurité ? C’est cette situation dans laquelle nous nous trouvons, en naviguant sur un terrain à la fois connu et inconnu, un endroit qui est à la fois terrifiant et où notre impératif est d’imaginer un au-delà comme jamais auparavant. Au lieu de condamner l’obscurité, nous voyons ces profondeurs comme offrant une alternative accueillante. »
Sous la direction artistique de Vera Mey et Philippe Pirotte, la Biennale de Busan 2024 se tiendra au Musée d’Art Contemporain de Busan, au Musée d’Histoire Moderne et Contemporaine de Busan, à HANSUNG1918, et à Choryang House sous le thème « Voir dans l’obscurité ».
3 artistes de la scène française contemporaine font partie du parcours : Nathalie Muchamad, Lin Chi-Wei et Cheikh Ndiaye.
Nathalie Muchamad
Nathalie Muchamad est née 1976 en Nouvelle-Calédonie – Océan Pacifique et est aujourd’hui basée à Mayotte. Son travail s’articule autour de vidéos, dessins, textes, installations. Elle prend en compte une géographie et son histoire en explorant la notion de multiplicité dans un monde connecté et multipolaire. Ses origine à la fois d’Indonésie et de Kanaky-Nouvelle-Calédonie questionnent l’idée d’une identité qui se déconstruit à travers la quête de l’histoire. En se concentrant sur le motif et les archives qu’elle se réapproprie, Nathalie Muchamad explore le rôle du commerce et de la marchandise dans le colonialisme, elle propose des recherches sur l’histoire des épices et des plantes dans un contexte Plantationocène où les conditions d’implantation des populations des territoires européens d’outre-mer sont liées au commerce des épices et des plantes.
Lin Chi-Wei
Lin Chi-Wei est un artiste transdisciplinaire ayant reçu une formation académique en littérature française, en anthropologie culturelle et en art des médias, vivant actuellement à Paris. Lin a initié la série ‘Tape Music’, ou plus tard appelée IDCM (Interhuman Dynamic Coordinated Models), en réponse aux sujets qu’il a explorés au fil des années. Il s’agit de protocoles synchrones permettant à l’individu une autonomie dans la formation de l’intelligence collective, menant à des œuvres sonores complexes. Les œuvres de Lin ont été présentées dans diverses biennales et musées, ainsi que dans d’autres lieux non artistiques tels que des communautés locales, des résidences privées, des écoles publiques, des usines, des églises, des temples, des bars et des salles de concert dans différents pays à travers le monde.
Cheikh Ndiaye
Diplômé de l’École Nationale des Beaux-Arts de Dakar et de Lyon, Cheikh Ndiaye s’intéresse vivement à l’intersection du cinéma, de l’architecture et de l’urbanisme, en interrogeant l’héritage et l’avenir de l’intellectualisme africain. Travaillant avec divers médias, principalement la peinture et l’installation, l’approche de Ndiaye consiste à réutiliser des objets anciens ou obsolètes et à les transformer, mettant en lumière leurs qualités uniques et offrant un nouvel aperçu de leur potentiel. En zoomant sur les détails architecturaux et en capturant des images iconiques du cinéma, Ndiaye fournit, encore et encore, des images qui enregistrent le paysage urbain ouest-africain dans toute sa complexité et son émotion.